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FIGHT NIGHT SAINT TROPEZ : version MULLER ! (article de Jérôme Loisel - LIDF)

Date : 23/07/2013

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(article de Jérôme Loisel - LIDF - 19 juillet 2013

FIGHT NIGHT SAINT TROPEZ : version MULLER !

 La nouvelle génération connaît peu Olivier MULLER (ci-dessus avec Carl EMERY). Manager, mentor de Jérôme LE BANNER qui l’appelle affectueusement NAPOLEON, MULLER est une histoire à lui seul ! Celle du pieds-poings moderne qui a permis justement l’éclosion de cette nouvelle génération mais aussi de la précédente. Il en impose par son physique mais aussi son tempérament : il sait ce qu’il veut et ne doute pas, en découle ce parcours fantastique réalisé pour le kickboxing mondial.
Olivier MULLER ne conçoit pas le pieds-poings comme vous et moi ! Il fait en grand où ne fait pas, ce qui explique ce FIGHT NIGHT SAINT TROPEZ, une première mondiale dans le genre où tout est fait pour la bonne cause, cela ne doit pas être oublié. Fondateur de l’ISKA et de la WKN, Olivier est à la base d’une véritable révolution à l’époque où la professionnalisation a été lancée (personne hélas n’a su surfer sur la vague et essayer d’approfondir les choses) et sans entrer dans la dramaturgie, sans ses actions, le pieds-poings en serait encore aux aires de combats avec un style très proche du KARATE (nous n’avons rien contre cette discipline martiale, nous tenons à le préciser). Bien sur, le promoteur du FIGHT NIGHT SAINT TROPEZ n’était pas seul après la transition du KARATE vers la BOXE AMERICAINE, mais il a été précurseur, leader en osant là où d’autres ont hésité, donnant une dimension mondiale à un sport en mutation perpétuelle (le full contact puis le kick boxing sont arrivés, suivi quelques années plus tard du K-1, la  boxe thaïlandaise existant depuis plusieurs siècles  nous n’en parlerons pas ici). Ce petit retour en arrière était nécessaire pour tenter d’expliquer le pourquoi du comment d’un événement qui crève l’écran à plus d’un titre. Le casting est soigné avec un leader éternel, Jérôme LE BANNER, héros d’un peuple qu’il fait rêver malgré toutes les péripéties qu’il a pu rencontrer dans cette carrière si riche et qui le place  en terme de popularité devant Ernesto HOOST, Peter AERTS ou encore Semmy SCHILT. Un véritable pied de nez, lui, qui n’a jamais remporter la grande finale du K-1 et qui a gagné ses galons de star en affrontant, en battant les meilleurs de sa génération où à l’époque s’imposer signifiait être le numéro 1. Le lieu ! Cette citadelle de SAINT TROPEZ qui trône depuis le 17ème siècle, véritable rempart face à l’ennemi jadis, qui deviendra le temps d’un soir, le théâtre de joutes pugilistique devant un  parterre de privilégiés qui en aura pour son argent.
Le ring qui sera octogonal aura lui aussi son rôle à jouer dans l’histoire de cette soirée tropézienne définitivement pas comme les autres. SAINT TROPEZ n’est surement pas habitué aux low kicks, crochets et autres projections. Cette petite ville varoise connu pour l’ambiance festive qui y règne, capitale mondiale de la jet set, va trembler d’émotions fortes par la simple volonté d’un homme qui mûrit ce projet depuis quelques mois. Olivier MULLER sait ce qu’il veut : amener le pieds-poings vers d’autres sphères que celles connues, en ouvrant des portes comme le fait régulièrement JLB qui s’en remet entièrement à lui pour la gestion de sa carrière. C’est une chance pour la FRANCE car le show aurait pu être proposé hors de nos frontières. Citoyen du MONDE qu’il connaît si bien, Olivier tenait à offrir à l’hexagone une soirée qui restera dans les annales du pieds-poings qui se cherche toujours autant au milieu des conflits inter-fédéraux qui s’éternisent. Alors oui, il y aura de la démesure, du strass et des paillettes comme il y en a jamais eu ! Oui les tarifs sont élevés mais n’oublions pas qu’un chèque sera remis à une association caritative à l’issu de l’événement. Mais il y a un mais : il faut voir le FIGHT NIGHT comme une véritable possibilité de se faire connaître à travers une performance sportive, dans un sport fantastique auprès d’un public élitiste mais éclectique, ce qui n’est pas une mince affaire. Comme le font ou l’ont fait LE BANNER, PRESTIA, GRUNNER et tant d’autres : ce tremplin ne donne droit qu’à un seul essai, à chacun de saisir sa chance et faire parler de lui à travers un grand combat. Et ça Olivier MULLER l’a parfaitement saisi. Comme le dirai Michel DRUCKER, parrain de l’évènement : vivement le 4 août !


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